Ramener La Lune

Gémellité, Syndrome Transfuseur-Transfusé (STT), Prématurité : Un chemin vers la VIE

À propos de l'auteur

Ma Photo

En savoir plus

  • Coordonnées Hôpital Necker - Paris
  • Ramener la lune LA SUITE...
  • Ramener la lune sur Médecinews
  • Ramener la lune sur France Inter
  • Eurofoetus
  • Grossesse gémellaire
  • CEDIT

L comme Livres

  • Marie-Noëlle Himbert Nils Tavernier: Le mystère des jumeaux éditions Perrin

    Marie-Noëlle Himbert Nils Tavernier: Le mystère des jumeaux éditions Perrin

  • Chantal Birman: Au monde. Ce qu'accoucher veut dire, une sage-femme raconte...

    Chantal Birman: Au monde. Ce qu'accoucher veut dire, une sage-femme raconte...

  • Anne Laure Fournier Le ray: Murmures à un bébé qui vient de naître

    Anne Laure Fournier Le ray: Murmures à un bébé qui vient de naître

  • Nathalie Charpak: Bébés kangourous : Materner autrement

    Nathalie Charpak: Bébés kangourous : Materner autrement

  • Taddei Eliza: Layette et Vieilles Dentelles
  • Catherine Druon: A l'écoute du bébé prématuré : Une vie aux portes de la vie

    Catherine Druon: A l'écoute du bébé prématuré : Une vie aux portes de la vie

  • Christian Dageville: Le début de la vie d'un grand prématuré : Expliqué à ses parents

    Christian Dageville: Le début de la vie d'un grand prématuré : Expliqué à ses parents

  • Nathalie Z: L'UN SANS L'AUTRE lulu.com

B comme Blogs :

  • LE BLOG BEBE
  • Au Milieu du Monde
  • defline colère
  • Facteur Céleste
  • France Inter Blogs à part
  • Lumière cendrée sur la Lune
  • Maud et Marion
  • Petits papiers, papiers collés...
  • Une naissance si différente

AGIR ENSEMBLE

  • SIGNER CONTRE LE STT

Retour aux sources

Ramener la lune a été écrit en 2006. En 2010, le syndrome transfuseur-transfusé n'est pas toujours détecté, malgré les progrés de l'information (cf la page "A propos de l'auteur")

Img_0001

Juillet 2003

La canicule est déjà bien installée dans notre région comme partout en France cet été là. Le grand rush touristique a déjà commencé et comme chaque année, nous voici prêts pour rejoindre ma Bourgogne natale pour un court séjour.

Je ressens beaucoup de plaisir à retrouver les paysages et les parfums de mon enfance, si différents de ma vie actuelle. Ce ne sont pas les seules impressions qui m'animent mais quelque chose de plus profond, presque à fleur à peau...étrange...

Je suis toujours émue de faire découvrir cette région à mon fils, une partie de ses racines sont là. Mon mari apprécie ma région et ses richesses, le calme et le rythme moins rapides que sous nos latitudes actuelles.

C'est un peu un pélerinage, avec un côté "Madeleine de Proust", mais cet été là a décidément quelque chose en plus...

09:06 dans Actualité, Science, Weblogs | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)

Une bande rose sous chacune des fenêtres

Img

A notre retour, les effets du charme bucolique de ma Bourgogne ne me fournissent pas d'explications suffisantes à cette impression de planer, ni pourquoi je me sens si "enfle" comme on le dit dans le midi !

Bien sûr, la gastronomie pourrait être une réponse mais un certain retard que les hommes (les veinards) ne connaîtront jamais me met la puce à l'oreille.

Aprés une course à la pharmacie du coin, je suis à la lettre les instructions de la notice concernant ce drôle d'ustensile que l'on pourrait prendre pour un thermomètre de (trés) loin : "Si une bande rose apparaît sous chacune des fenêtres, vous êtez enceinte !" (c'est moi qui ai rajouté le point d'exclammation)

Hé bien oui, je m'en doutais, mais je regarde, 20,30,50 fois les fameuses bandes pour m'en convaincre. Mon mari n'en revient pas non plus, nous voulions un deuxième enfant mais nous ne pensions que sa fabrication serait aussi rapide. Notre projet (rêve) actuel étant l'acquisition d'une maison.

Déroutés nous le sommes mais je suis HEUREUSE !

Nous décidons de garder jalousement cette nouvelle top secrète pour le moment.

Le soir, adorable surprise en rentrant : Petits plats, bougies et champagne !

Le bonheur de cet évènement se savoure et je vois dans les bulles de ma coupe de champagne, mille belles promesses pour l'avenir...

09:33 dans Actualité, Science, Weblogs | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

La Lune dans le ventre

Img_0001_3

Août 2003

Chaleur écrasante, étouffante, même la nuit n'apporte pas la fraicheur attendue.

Rendez-vous fixé chez la gynéco, j'ai pris les devants : une prise de sang me confirme bien ce que je savais déjà.

Nous avons commencé à divulguer la nouvelle, mon fils veut un petit frère, mais moi c'est une fille dont je rêve, un mini-moi, avec des cheveux longs à coiffer, natter, enrouler, des robes, des barettes, des dînettes et des poupées par milliers et les grands yeux de son père.

Un garçon et une fille, le choix du roi : Pourquoi lui seul a-t-il le droit de choisir ?

Embryon tu es, mon bébé d'amour tu seras, qu'importe le reste.

Le jour j arrive : peut-être vais-je t'appercevoir tout petit haricot (c'est la saison) en tortillant le cou du côté de l'écran ?

Oui j'essaye de voir, mais cela ressemble à une photo de la Lune : des couches superposées dans tous les tons de gris, un peu de blanc et du noir, monde opaque, mystérieux, mais pas inhabité.

Tout à l'air de bien aller d'ailleurs pour l'habitant en question.

Jusqu'au moment où la gynéco penche la tête de côté, s'avance vers l'écran :

"Il y en a 1"...

09:44 dans Actualité, Science, Weblogs | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

..."il y en a 2 ! "

Tout est dans le titre de cette note.

Laquelle des deux est la plus étonnée ? à l'instant je ne sais pas, enfin c'est moi, un voile se lève, le ventre si tendu si vite, c'était donc cela. Je ne bouge pas, je dois dire quelque chose du genre "ce n'est pas possible" et elle de recompter, 1 et 2.

Notre fabrication maison a tellement bien marché, qu'il est arrivé trés vite et en plus accompagné !

La photo de l'écho pour l'annoncer au mari et me voilà dans la rue. j'ai tout de même demandé si c'était des vrais (monozigotes) ou des faux (dizigotes), elle voit juste une menbrane trés trés fine entre les deux, ce sera tout pour aujourd'hui.

Etourdie, encore sous le coup de la nouvelle, j'attends le retour du futur Papa, à son arrivée, je lui tends la fameuse photo sans un mot. Il regarde mais n'est pas spécialiste de la question, "il est là ?" dit-il en pointant son doigt sur haricot number one.

Je le fais compter comme à l'école : "1 et ...2!"

Son éclat de rire formidable, me fait perdre le peu de contenance qu'il me restait.

On peut le dire, je suis sous le choc.

09:48 dans Actualité, Science, Weblogs | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)

Digestion difficile

Septembre 2003

Je digère peu à peu la nouvelle (difficilement à cause des nausées).

C'est l'enthousiame autour de moi, des cris de joies ont accueilli cette nouvelle peu banale et je découvre avec étonnement que tout mon entourage aimerait avoir des jumeaux !

Suis-je une créature étrange arrivée tout droit de la Lune ? non, pour moi la gémellité correspond (bêtement je l'avoue) à un être et son double. Je suis tout à fait prête à changer d'opinion à ce sujet, ce sont les doutes concernant ma capacité à les porter et à les emmener à terme qui me tracassent, connaissant le risque principal de ce genre de grossesse c'est à dire la prématurité. Je suis en bonne santé, j'ai porté mon fils avec beaucoup de bonheur, arrêtons donc de s'angoisser !

Mon mari est retombé les pieds sur terre , j'ai beau posséder une voiture qui "a tout d'une grande", elle ne conviendra plus, et notre choix pour la maison doit se préciser trés rapidement ! Ah les hommes et leur côté matérialiste...réaliste, pardon.

Mais en même temps, nous avons hâte d'en savoir un peu plus sur ces fameux petits occupants ...

09:22 dans Actualité, Science, Weblogs | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

VRAIS OU FAUX ?

Fin septembre 2003

Les nausées ont disparu, je suis en pleine forme, mon ventre s'arrondi mais reste discret, ma grossesse n'est pas encore visible.

Je suis à la 12eme semaine, c'est aujourd'hui ma première grande écho, chez un médecin spécialisé dans les échographies, trés bien équipé.

Nous sommes un peu fébriles avec mon mari à l'idée de savoir enfin si ce sont des monozigotes (des vrais) ou des dizigotes (des faux).

Un temps d'attente, et nous voilà dans la salle d'examen. En face de nous un grand écran, avec les précisions fournies par le médecin, nous découvrons nos deux enfants, j'apperçois 4 petits membres qui s'agitent ensemble, ce sont leurs futurs pieds respectifs ! Je réalise vraiment, ma joie est immense !

Tout va bien dans la Lune mais la fameuse question reste en suspend : le docteur nous informe alors que ce sont des vrais jumeaux, il n'y a aucun doute.

Nous savons enfin ! mais le principal est qu'ils aillent trés bien, les mesures de l'un et de l'autre sont pratiquement identiques. Il m'examine également le dos en m'expliquant qu'en cas de grossesse gémellaire, celui-ci est plus sollicité. Tout va bien de ce côté aussi, il me conseille, dans le cadre de ce type de grossesse, de refaire une écho tous les mois chez lui.

Un peu étourdis mais rassurés, nous récupérons notre fils à la maternelle, il aura deux petits frères ou deux petites soeurs !

Les jours suivants, je m'offre ma première robe "ligne maternité", je me sens vraiment bien dans ce rôle de future maman de jumeaux ou jumelles...

Parenthèse :

A ce stade de mon récit, il me semble opportun de marquer une pause pour fournir quelques explications "techniques" sur les différentes grossesses gémellaires.

Dizigotes/Monozigotes

La zigosité définit le nombre d'ovules fécondés :

- Les dizigotes sont le résultat de la fécondation de 2 ovules par 2 spermatozoïdes différents. Chacun a son placenta (chorion) et son sac amniotique : cas de faux jumeaux.

- Les monozigotes sont le résultat de la fécondation d'un ovule par un spermatozoïde : cas de vrais jumeaux.

Le moment de la séparation détermine le type de grossesse :

. Une séparation a lieu juste aprés la première division cellulaire, 2 placentas, 2 sacs : Grossesse bichoriale-biamniotique (cas le plus fréquent parmi les jumeaux monozigotes)

. Séparation au stade du bouton embryonnaire, 1 placenta, 2 sacs : Grossesse monochoriale-biamniotique : Mon cas

. Séparation au moment du disque embryonnaire (le sac aminiotique étant déjà formé) 1 placenta et donc 1 seul sac : Grossesse monochoriale-monoamniotique      

Je ne rentre pas dans le détail des différents stade de séparation appelé aussi clivage, bien que ce soit passionnant mais inutile à la compréhension de la suite des évènements...

10:27 dans Actualité, Science, Weblogs | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Nouveau rythme pour la Lune

Octobre 2003

Les jours se succèdent et je savoure ces instants particuliers que représente une grossesse, cette espèce de mise en parenthèse, avec la vie (je devrai plutôt écrire "les vies") qui grandit en soi.

La fatigue va pourtant s'installer peu à peu et même commencer à prendre toutes ces aises.  Je dois faire des efforts pour aborder le quotidien comme avant. Mais cela ne suffit pas, la lassitude me gagne de plus en plus vite au cours de la journée. J'essaie de ne pas trop y prêter attention, sans succés, un nouveau rythme s'impose.

09:16 dans Actualité, Science, Weblogs | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Se dire au-revoir

Fin octobre 2003

Les jours qui vont suivre, malgré le médicament, ne m'apportent pas l'apaisement attendu. Les contractions continuent.

Côté moral, c'est à la baisse et mon mari court entre son travail (il est indépendant), l'école et les courses...

Moi l'angoisse, lui le stress...

Puis une nuit, les contractions m'empêchent de trouver le sommeil, j'imagine le pire.

Au petit matin, je réveille mon mari, tout déboussolé, je dois aller consulter l'obstétricien à la clinique, je sens qu'il se passe quelque chose. Je prépare à nouveau quelques affaires.

Délicat de se séparer d'un bout'chou alors que je ne l'ai jamais laissé et surtout dans un tel climat, j'essaye de contenir mes larmes mais lui a déjà compris en voyant à nouveau le sac, les enfants sont plus forts que nous.

Se dire que l'on s'aime trés fort et partir...

09:07 dans Actualité, Science, Weblogs | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Clinique

Je ne suis qu'au début de ma grossesse mais me voilà installée dans une pièce prés des "salles de travail". Deux sages-femmes nous reçoivent en attendant l'obstétricien, chacune y va de sa petite phrase : "C'est l'utérus qui prend sa place" "C'est peut-être une fausse-couche tardive" si j'ai le choix je prends la 1ere option...leur décontraction est à l'opposé de mon angoisse. Le médecin arrive, m'examine, ne voit rien de plus qu'à son cabinet, il décide de me garder en observation, avec bilan complet, écho l'aprés-midi.

Je descends à l'étage inférieur accompagnée d'une sage-femme. Etre admise à la maternité alors qu'il me reste des mois d'attente est difficile, j'ai beau essayer de ne pas entendre malgré la chambre située tout au bout du couloir, il y a des bébés qui pleurent...et à côté de mon lit un lavabo et un plan à langer...la tristesse m'envahit et je me résigne. On me pose une perfusion contre les contractions, le sang est prélevé. J'attends l'échographie, pour en savoir plus, le temps n'en finit pas. J'essaye de me reposer, je suis épuisée.

L'aprés-midi on m'accompagne au rez-de-chaussée, dans la grande salle d'attente, beaucoup de personnes de l'extérieur avec des pansements ou des plâtres, je tire sur mon peignoir, ma liquette en dessous est courte et j'ai pris du volume ces derniers jours, je tiens la perf de l'autre main. J'ai vraiment l'air d'une pauvre fille.

Les minutes passent, enfin le médecin me reçoit, elle a mal a une main et s'en soucie beaucoup, elle commence l'écho, voit effectivement beaucoup de liquide amniotique, une différence de taille entre les foetus mais le plus petit "est harmonieux". Ils bougent normalement, rien de particulier a signaler. Un peu d'éclaircie dans la grisaille, enfin je le crois.

J'appelle mon mari pour le rassurer. J'ai hâte de revoir l'obstétricien pour avoir des explications quand au liquide et à cette différence de croissance. Il arrive mes analyses en main, tout va bien, pour lui rien d'alarmant "au moindre doute, à la moindre suspicion, je vous envoie à..."(un hôpital de niveau III dans une grande ville proche.)

Je vais restée trois jours, avec un médicament plus puissant pour stopper les contractions puis sortir un peu ahurie mais pleine d'espoir.

17:00 dans Actualité, Science, Weblogs | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)

Sombre novembre

Novembre 2003

Nous sommes en attente de l'accord du prêt pour la maison, un rêve de 15 ans qui se réalise...mais la joie n'est pas totale du moins pas comme il le faudrait.

Je n'ai plus de contractions mais j'ai encore gonflé, au point de ne plus pouvoir me savonner le dos. L'anxiété m'habite toute entière, et puis une douleur dans ce dos, génante au départ, envahissante ensuite, me laissant sans répit je reste calée contre des coussins au maximun. Assise pour cuisinier ou à table un minimun de temps. Et l'histoire du soir de mon garçon, doux moment qui s'est transformé en épreuve.

Les jours vont passer ainsi entre efforts et volonté de faire quand même, mais je n'y arrive plus, j'ai le vertige quand je regarde le temps qu'il me reste pour que mes bébés puissent naître viables, je n'ose plus ouvrir un catalogue de puèriculture ou de vêtements d'enfants. Contactée par téléphone la gynéco me fait prendre du paracétamol, substance bientôt incapable de venir à bout des douleurs.

Nouvelle et (dernière) visite chez la gynéco :

Elle est surprise de me voir ainsi, puis inquiète en faisant l'écho, encore plus de liquide amniotique, elle distingue à peine les foetus mais parvient à voir un retard de croissance sur l'un deux...la conclusion : à 4 mois, j'ai une hauteur utérine de femme à terme de 39cm...

Mon désarroi fait suite aux angoisses, nous sommes un vendredi soir, elle veut que je rappelle le lundi, le médecin spécialisé en échographie, afin qu'il examine plus précisément la quantité de liquide. Je lui demande si cet excés de liquide peut être ponctionné, la réponse est oui.

Le week-end a la couleur sombre de ces derniers jours écoulés, je pousse mon mari à s'aérer avec notre fils.

Le lundi matin, je vais tenter de le joindre sans succés, sa ligne sonne occupée.

Je rappelle la gynéco qui le joindra sur son portable. Il ne me recevra pas. Elle me rappelle : je dois partir allongée en ambulance dans un grand centre hospitalier (de niveau III) je risque de rompre la poche des eaux vu la quantité de liquide. Mon mari passe prendre le courrier qu'elle a préparé pour l'hôpital, elle ne lui cache pas son pessimisme. A 14 heures l'ambulance se gare devant notre domicile. A 14h45, j'arrive aux urgences obstétricales de ce grand hôpital, mon mari me rejoint avec du retard, trempé, les mains noires, sur l'autoroute, c'est le pneu qui a crevé, il l'a changé sous une pluie battante.

16:49 dans Actualité, Science, Weblogs | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

»

Catégories

  • Actualité (31)
  • Science (31)
  • Weblogs (31)
See More

Les notes récentes

  • La vie continue...
  • http://ramenerlalune.typepad.fr/lasuite/
  • Une nouvelle vie...
  • Epilogue 1
  • Notre vie de parents d'enfants prématurés
  • Au fil des jours
  • Solitude maternelle
  • Réanimation néonatale
  • SAS
  • Maternité

Les commentaires récents

  • Annick sur Une nouvelle vie...
  • Potenta sur Retour aux sources
  • hennart servane sur La vie continue...
  • mélanie sur Une nouvelle vie...
  • Jimmy sur Une nouvelle vie...
  • MIMIE sur Une nouvelle vie...
  • isabelle sur Une nouvelle vie...
  • gladys dorce sur Une nouvelle vie...
  • Marine sur Une nouvelle vie...
  • chiarbonello sur http://ramenerlalune.typepad.fr/lasuite/
Blog powered by Typepad