Fin octobre 2003
Les jours qui vont suivre, malgré le médicament, ne m'apportent pas l'apaisement attendu. Les contractions continuent.
Côté moral, c'est à la baisse et mon mari court entre son travail (il est indépendant), l'école et les courses...
Moi l'angoisse, lui le stress...
Puis une nuit, les contractions m'empêchent de trouver le sommeil, j'imagine le pire.
Au petit matin, je réveille mon mari, tout déboussolé, je dois aller consulter l'obstétricien à la clinique, je sens qu'il se passe quelque chose. Je prépare à nouveau quelques affaires.
Délicat de se séparer d'un bout'chou alors que je ne l'ai jamais laissé et surtout dans un tel climat, j'essaye de contenir mes larmes mais lui a déjà compris en voyant à nouveau le sac, les enfants sont plus forts que nous.
Se dire que l'on s'aime trés fort et partir...
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