Je me pose dans un coin de l'aéroport, autour de moi la vie normale, des étudiants, des vacanciers, des femmes et des hommes qui partent travailler sur Paris ou ailleurs.
Voilà la chaise roulante et l'hôtesse en charge de la pousser, des regards surpris m'accompagnent, je regarde droit devant moi pour les éviter. Nous embarquons sans que j'ai besoin d'ouvrir l'enveloppe. Mon mari, entendra pourtant le commandant de bord demander "elle ne va tout de même pas accoucher en vol ?" il ne va pas arrêter de me parler, je me demande si il réalise vraiment lorsqu'il me dit que le temps passe vite avec les enfants et qu'ils nous réclammeront un portable, je ne réponds pas, trouve ses paroles incongrues, mais au fond de moi une toute petite flamme, vacillante certes, que je croyais éteinte, s'anime.
Commentaires